Nouakchott, 05/05/2014 -
L’assemblée nationale a adopté au cours d’une séance plénière, dimanche soir, sous la présidence de M.Mohamed Ould Boilil, son président, un projet de loi autorisant la ratification du contrat de financement signé le 27 Octobre 2013 entre le gouvernement mauritanien et la banque européenne d’investissement destiné au financement du câble terrestre de communication en Mauritanie.
La réalisation de ce câble terrestre permettra aux populations des zones enclavées d’accéder aux services des télécommunications et des TICS et de tirer profit des services intégrés et d’infrastructures appropriées indispensables à l’amélioration de leurs conditions de vie.
Le ministre de l’emploi, de la formation professionnelle et des technologies de la communication et de l’information, M. Ismail Ould Boddé Ould Cheikh Sidiya a déclaré devant les députés que ce projet vient en complément de celui du câble sous-marin achevé au cours de l’année dernière.
Il a souligné que l’extension des réseaux à haut débit dans notre pays permettra de réduire les coûts des services et aura par conséquent des répercussions positives sur les conditions économiques des citoyens.
Le ministre a indiqué que le coût global du projet est évalué à 52 millions de dollars US soit 15,6 milliards D’Ouguiya dont l’Etat mauritanien supporte 2,77 millions de dollars et le reste réparti entre la banque européenne d’investissement et l’association internationale de développement à raison respectivement de 19,2 milliards et 30 millions de dollars américains.
Il a ajouté que le financement de la banque européenne d’investissement objet du présent projet de loi porte sur un montant de 15 millions d’euros soit 19,2 millions de dollars américains équivalent à 5.721000000 d’ouguiya remboursable sur une durée de 15 ans dont une période de grâce de 5 ans avec un taux d’intérêt de 0,6% /an. Le ministre a précisé que ce câble de 1600 Km de long servira dans un premier temps l’axe Nouakchott-Atar-Zoueiratt ensuite Nouakchott- Rosso-Boghé-Kaédi-Seilibaby-Kiffa-Aioun-Néma
Le ministre a enfin dit que les services de contrôle jouent un rôle important dans le suivi des services de communication précisant qu’ils seront renforcés par un cadre institutionnel qui répond aux exigences de l’évolution du secteur.
Les députés ont mis en exergue les avantages d’un tel projet et son impact positif sur les différents domaines de développement.
Certains parmi eux se sont interrogés sur le niveau de priorité de ce genre de projets à la lumière du nombre relativement faible des citoyens qui utilisent l’internet. Ils ont considéré qu’il serait plus avantageux de centrer les efforts sur l’enseignement, la santé, l’eau et l’électricité.
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